Biographies des Artistes qui exposent à Event Éphémère
Anthony ALBERTI, résident monégasque, ex entrepreneur dans le domaine de la communication et l’information stratégique est devenu un graffeur, autodidacte, passionné d’art, modeste au parcours singulier. Il s’est formé sous la bombe et sur les murs, et s’est lancé dans la démarche artistique comme d’autres abandonnent par appréhension. Surnommé par les médias l’Artiste Humaniste, il place le recyclage au cœur de sa démarche faisant passer à travers les supports qu’il crée des messages incisives et caustiques, ses sujets de prédilections la condition des migrants, oppression des réseaux sociaux, instrumentalisation des religions, mépris de l’environnement, malbouffe… autant d’enjeux et défis du XXIe siècle réinterprétés pour provoquer le questionnement des utilisateurs.
Anthony MIRIAL, n’est plus un inconnu, ce jeune artiste photographe plasticien autodidacte qui se sert du corps comme témoin mais surtout comme d’une feuille de papier, n’a pas seulement conquis Nice et sa région, mais aussi Paris et les plus belles collections privées d’Europe. Il expose en solo place des Vosges à Paris à la Galerie Mark Hachem, chez Maud BARRAL à Nice, fidèle aux amateurs d’arts du sud il participe à l’Event Éphémère avec une très belle sélection d’œuvres.
Tom HERCK, il nous vient de Belgique c’est un Artiste qui dérange et qui fait déplacer des foules contestataires et très suivie par les médias, les villes du nord de l’Europe lui commandent des œuvres monumentales, comme son château de carte en béton représentant les dictateurs de notre histoire européenne en 2017 il scandalise les religieux traditionalistes avec HOLY COW,, mais c’est un artiste commue aussi pour ses tags monumentaux qui ornent les murs du royaume Belge, jusqu’au avion de combat de l’armée de l’air. Il a exposé simultanément au Bezichten à bozar à Bruxelles et à l’Event Éphémère à Nice.
Simon FRIOT, est un artiste issu du monde de la photographie, celle-ci reste sa matière première, mais il se détache de ses codes. Son travail se compose de tirage argentique et d’impressions numériques qu’il complète avec du feutre, de l’encre ou encore de la peinture, pour y inscrire des messages ou plus simplement mettre en évidence un détail dans l’image. Ses œuvres atteignent à présent une certaine complexité et maturité qui laisse place à la spontanéité. Il expose régulièrement à New York, 2 fois à la galerie Sikkema Jenkins & Co et au Rochester Contemporary Art Center et à la Richmond Art Gallery au Canada, mais aussi Monaco et Nice chez Eva Vautier et chez Ben, et aujourd’hui à Event Ephémère.
David GALIMANT, fait partie du connectif Keskon Fabrique/KKF, le connectif, c’est l’idée d’un art à dimension humaine, fondé sur le quotidien qu’il fait sourire pour mieux nous toucher. Le connectif, c’est l’introduction de l’art dans la vie et de la vie dans l’art.
KKF c’est aussi le mariage subtil entre l’art et le design, des déchets industriels, ils vous en font des œuvres d’arts utiles et uniques, allant de la lampe, jusqu’au mobilier en passant par la colonne variable et adaptable à vos intérieurs. Les BoBos écolo en font leurs déco, KKF est aussi sollicité par les plus grands designers de Bahreïn, d’Italie et de France.
Boris KRUNIC, après des études à l’Ecole d’Art de Hlebine (Croatie) et un séjour de 4 ans en Italie, il s’installe à Monaco en 1977. Sa rencontre avec Marc Chagall produit un véritable déclic dans son approche de la peinture et très vite son travail s’exporte à travers l’Europe, l’Asie et les Etats Unis. Il participe à de nombreuses et prestigieuses manifestations artistiques. Il développe une technique de peinture « illustrant l’harmonie de la Nature et de l’Âme » à travers ses tableaux chatoyants, et ses sculptures qui posent un regard empreint d’humour sur notre quotidien. N’exposant jamais en France, il nous fait l’honneur de sa présence à Event Éphémère.
Silva USTA, est d’origine arménienne, née à Istanbul elle y a vécu jusqu’à l’âge de quinze ans dans une communauté cosmopolite et cultivée. Joaillière de formation, elle étudie la peinture à la Villa Thiole à Nice. Depuis quelques années elle se consacre exclusivement à sa création artistique. Grâce à son ouverture au monde, sa curiosité insatiable, son caractère communicant, elle trouve son inspiration dans toutes les cultures et les fondements qui les constituent. En 2002, elle crée sont atelier dans une ancienne conciergerie à Nice qu’elle ouvre au public et aux artistes.
Patrick FREGA, né à Nice, il grandi à Toronto au Canada, Cette double culture influencera incontestablement son ouverture d’esprit et sa curiosité. Son œuvre est constituée de sculptures, peintures, dessins et installations, s’il laisse une grande part à l’intuition et à l’expérimentation, il a en amont une longue réflexion, inspirée par son environnement, des faits, des histoires et par l’histoire. Son besoin de créer est vital, viscéral et c’est dans la phase de la réalisation de l’œuvre, dans le travail de la matière, qu’il puise son énergie et trouve son équilibre.
Laurent BOSIO, est de ceux qui peuvent et osent débrider leur imagination au-delà des conventions, livrant avec humour son univers où l’exagération devient le centre des choses. Il dit souvent que la forme n’est qu’un prétexte à l’évolution et qu’il puise dans sont environnement la force de la transformation ; les racines d’un arbre, le faciès d’un rocher, le mobilier urbain, la rue, les gens. Un tout qu’il remixe et devient organique. Une œuvre qui déborderait un espace physique et mental trop étriqué ; une œuvre qui parle de liberté quand d’autre parlent de beau et de laid ; un artiste qui joue de l’impact visuel. Une telle œuvre n’est pas de celles qui laissent indifférent; elle est tellurique, tranchée et libre comme son auteur qui aime à répéter : « on aime ou on déteste ».
CHAMANE, après des études d’architecture d’intérieur et de design industriel en Italie, il collabore au lancement d’une chaine de bar à Monaco, à une marque de vêtements à Los Angeles, avant de devenir tatoueur au Mexique. Pour lui une des choses fascinante dans l’Art, est qu’il s’inspire de notre société, de nos comportements, de nos émotions sans aucun véritable retour en arrière. Il est temps de re-ouvrir les yeux sur ces choses devenues banales, s’intéresser aux conséquences de nos habitudes et laisser notre imaginaire reprendre le dessus. C’est un Artiste curieux qui gribouille, un polaroid de notre société contemporaine qui mérite du positif et de l’amour afin de retrouver ses arcs en ciel imaginaires perdus par notre société de consommation et de ces médias qui nous plongent dans l’ignorance hypnotique.
Bernard CONFORTI, joaillier de formation et fondeur de talent, il travaille le bronze, l’aluminium, la résine et également la fibre de carbone. Ses influences sont un savoureux mélange entre ses nombreuses bandes dessinées qui ont marqué son imaginaire et le travail de François Pompon (1855 -1933) dont Bernard est un peu la version pop !
C’est donc au travers de l’humour que son travail très sérieux se positionne. Son bestiaire animalier est composé de pingouins, d’éléphants, de scarabées sacrés, de lézards. De cette faune colorée émane un parfum d’enfance, un regard tendre sur nos jeunes années. Le monde du rêve est tout proche, il sait cristalliser un instant, une vibration, il capte l’attitude, insère l’humour, le sourire omniprésent dont son œuvre est pétrie. La posture du pingouin répondant à son congénère émergé ou l’éléphant à l’arrêt en train de pointer un hypothétique trophée de chasse confère à son œuvre un atout particulier, signature unique. C’est la captation d’un moment.
Flynn PETERS, street artist globe-trotter il nous vient de Nouvelle- Zélande, parcourant le monde à la découverte des courants artistiques et culturels de chaque pays qu’il visite, en escale à Nice il choisit Event Éphémère pour présenter son travail.
Alexandra ALLARD à travailler avec Hans Hartung à Paris, on peut retrouver ses œuvres dans le catalogue ‘La Passion du Mouvement’ édité par la réunion des Musées Nationaux en 1995, plusieurs musées de France ont acquis ses œuvres. Elle a évolué de la peinture à l’infographie, un de ses soucis est l’empreinte d’un corps en quête d’unité. Ses corps en mouvement qui caractérise son travail reste présent, mais sa technique picturale, toujours incisive. Elle expose à Event Ephémère des œuvres jamais présenté.
Jean-François BOLLIE, utilise un procédé de création qui consiste dans un premier temps à arracher de la matière pour mieux la reconstituer. Des lignes simples et épurées et des couleurs vives sont les caractéristiques de son travail. Son thème récurrent, l’humain, est restreint à sa plus simple apparence pour ne conserver que l’harmonie des lignes. Par cette suppression des détails, il aborde des thèmes universels et conceptuels tels que l’amour, la pensée humaine ou la réflexion. Son œuvre « la Plongeuse » est devenue un symbole de la côte d’Azur.
Richard ROUX GIUGE, la spécialité de son travail consiste à glisser entre l’image et le spectateur un dispositif emprunté aux techniques de l’imprimerie et de la typographie, mais traité à la main (pinceau). De la sorte, la peinture permet d’établir une distance entre le motif et la perception qu’en a le spectateur. Il s’simplifie le trait au maximum pour dégager l’essentiel du sujet, il ôte son superflu pour mettre à nu sa mémoire. Des œuvres jamais exposé à découvrir à Event Éphémère.
Thomas BAMBINI, jeune peintre, qu’on dit de lui que c’est un voleur d’âme, tant il dépose sur la toile l’exactitude de chaque trait de ses modèles, jusqu’aux plis des vêtements. Passant du format standard au monumental, son support de prédilection reste le corps humain, on vient des quatre coins de l’Europe pour se faire tatouer des œuvres d’art unique.